Bienvenue chez les Ridés

Frog Town, contrairement la signification, ce qui se trouve sur cette île n'a rien a voir avec les grenouilles. Cet immense bout de terre est réputé pour abriter un nombre incroyable de personnes âgées. En se rendant en direction de cette île Yaen s'imaginait passé un petit séjour au calme loin de l'agitation et du bruit, car c'était bien connu, les vieux débris préfère toujours le calme et la tranquillité. Il y a peu de temps il avait prit la décision de repartir de nouveau a l'aventure mais avant cela il voulait profité une dernière fois d'un moment de tranquillité c'est pour cela qu'il se rendit sur cette île qu'on lui conseillât. Même si cet homme âgé n'avait aucune intention de devenir un pirate de renommé, le simple fait de s'aventurer sur les mers de Grand Line était un périple des plus difficile. Les intempéries diverses et variées qui peuvent passé d'un opposé a un autre en un rien de temps, les animaux étranges et dangereux qui peuplent la plus part des îles de cette mer, ou encore ces pirates et marines qui ne cessent de s'affronter et de déranger tout le monde.

Comme a son habitude, il quittât la petite île où il c'était installer avec abord de sa barque seulement un tonneau de rhum et un gros sac en toile plein de viande cuit au feu de bois par ses propre soin. Il ne le savait pas encore mais son voyage n'allait pas tarder a prendre une tournure qu'il n'avait pas prévu dans son programme. Après avoir prit la mer a bord de sa petite barque personnelle, il s'endormit petit a petit, lorsqu'il se réveilla il se rendit compte qu'il était au milieu d'une étendu d'eau avec aucune terre pressente dans les alentours. N'étant pas doué pour se rendre compte des risque de danger qui pouvait l'entouré, a aucun moment il laissa l'inquiétude s'emparer de lui. Yaen avait une espèce de grosse louche en bois qu'il plongea a plusieurs reprises dans sa ration de rhum. Après s'être correctement hydraté la bouche avec une bonne dose de stimulant, il s'emparât d'une rame qui se trouvait au fond de sa barque et il se mit a ramer tranquillement en avançant droit devant lui. En général une barque est plutôt petite est construite pour supporter au grand maximum deux personnes, celle qu'il possédait n'avait rien a voir avec une barque traditionnelle. C'était une embarcation qui se trouve entre le bateau et la barque. Cette position hiérarchique était du au fait que son embarcation soit assez petite mais elle était assez grande pour posséder des voile et une petite cabine pour pouvoir s'abriter et dormir en cas d'averse torrentielle. Rien a voir avec une embarcation de pirate, mais en avançant au grès du vent il croisât un bateau de pêche qui le prit pour un bateau pirate. Yaen avait pour intention de lui demander son chemin mais il allait devoir se débrouiller par lui même une fois de plus. Heureusement il était en ce moment plein de chance, il réussit donc a facilement retrouver le chemin de l'île des vieux débris. Il accostât au prés d'un petit ponton et s'installa quelques mètres plus loin pour pouvoir pécher.

Au fond de sa barque il avait aussi une canne a pèche qu'il s'empressât de dégainer pour pouvoir aller chercher son repas du soir. Bien évidemment il avait amené avec lui son sac de provision et son tonneau de rhum presque vide, le voyage n'avait pas était long mais il se retrouvait souvent la gorge sèche. Il attacha un bout de poulet a son hameçon et lançât sa ligne loin devant lui. Lorsqu'il avait bien plonger son appât dans l'eau, il attachât sa canne a pèche au sol a l'aide d'une bobine de fil et d'une grosse pierre. Le vieux roux s'allongeât a côté de celle-ci, croisât ses bras derrière sa tête et lançât son regard dans le ciel bleu qui avait encore la chance d'être bercé par les puissants rayons du soleil. A chaque nuage qui passait dans son champ de vision il essayait de savoir a quoi il ressemblait le plus, un animal, une personne de son entourage ou célèbre, son imagination n'avait pas de limite, il réussit même a discerner un cochon avec une tête de chat entrain de mangé une cuisse d'homme. Il faut dire que le rhum a des effets assez nocifs au niveau des neurones des hommes de son age. Mais a partir d'un certain stade, le jeux des devinettes devient vite lassant, il se rendit compte qu'un peu plus loin de lui il y avait un homme derrière un tableau blanc entrain de peindre. Yaen décidât donc de se dégourdir les jambes et d'aller évaluer l'étendu du niveau artistique de cet homme qui semblait dès plus sympathique.

« Hoy amigo, qu'est-ce que t'es entrain de nous pondre la? »

Les plaisirs du troisième âge sont si simples que parfois il est bien dur de les comprendre. Une partie de belotte leur suffit alors qu’ils ont pour la plupart – tout du moins je l’espère – vécus des choses bien plus passionnantes. Chacun a eu droit à des passages dans sa vie bien mouvementés et des aventures périlleuses aussi bien physiquement, mentalement que sentimentalement. Comment après tant d’action peuvent-ils se retrouver épanouis dans l’inaction ? A mon âge pourtant plus vraiment jeunot je me demande encore comment cette fin peut-être un accomplissement personnel. Tant que l’on est vivant il vaut mieux toujours aller de l’avant et agir quoi qu’il arrive plutôt que d’attendre la grande faucheuse les yeux écarquillés sur son lit de mort.

Afin de mieux comprendre ce comportement et aller un peu plus loin dans la représentation du temps qui passe et des phénomènes qui y sont liés mon voyage m’amena sur West Blue où une île est particulièrement touchée par ce mal très grand qu’est la vieillesse. Là bas point d’enfants déambulant dans la rue ou de rires juvéniles. Juste une masse ridée avançant irrémédiablement vers les rives du Styx. Pour m’y rendre le périple fût des plus ardus, n’ayant pas un sou en poche il était bien difficile de trouver une embarcation prête à prendre un être moche, sans clitoris et puant à des mètres à la ronde. J’avais bien plus de chance de finir égorgé et dépouillé que de fouler le sol de cette île de l’ennui. Mais comme je voulais m’y rendre il aurait fallu un troupeau de femelles criant « PRENDS MOI GRAND FOU » totalement à oilpé avec du 90D pour m’arrêter. J’étais décidé et n’importe quel Jean-Pierre aurait dit que c’était mon dernier mot. Mon voyage vers la terre promise commença donc au marché où de nombreux marins faisaient leurs emplettes avant de reprendre la mer. J’observais tout ce capharnaüm se dérouler devant mes yeux attendant ma proie et prêt à bondir dessus. Non pas pour demander poliment de me prendre avec lui sur les mers mais plutôt pour le suivre mesquinement jusqu’à son navire afin de trouver une place entre les rats et les provisions. Histoire de pouvoir manger les deux le cas échéant. Car avouons le, lorsqu’un clochard vous demande de le prendre en stop il n’y a quasi aucune chance que vous le preniez. Que s’il se cache dans la calle les chances pour lui sont bien plus grandes. Même si ça peut finir entre les mâchoires d’un monstre marin mais ceci est une autre histoire. L’important c’est d’y croire ! Et moi j’y croyais dur comme fer, surtout après l’avoir suivi plusieurs rues sans qu’il ne me remarque malgré l’odeur, les gens me défigurant et ma demi-molle bien voyante. En effet la jeune dame avait un fessier digne de Gina Sanboti, c’est dire comme elle était bien roulée. Bref boitant un peu j’arrivai finalement à son navire, ou plutôt galion. Un fucking beau baisodrôme comme dirait mon maitre. Sans attendre j’étais déjà à l’intérieur entre une cage, des cordes et une peau de banane. Tout l’attirail pour se faire plaisir en somme. Bien installé le sommeil ne tarda pas à venir me chercher. Peu à peu mes yeux se fermèrent pour rejoindre Morphée à bord de ce baisodrôme de transport.

BOOM BIM BAM !! Un réveil comme on les aime ! Quatre coups de latte dans les couilles et un dans la gueule avec des hurlements genre « Qu’est ce que tu fout là connard ?! » ou encore « J’vais t’apprendre à dormir ici bâtard ! » ainsi que tant d’autres mots doux. De quoi donner le sourire bien rouge et des difficultés à bander durant un moment. Le gros rustre qui m’avait tabassé comme une merde n’était autre que le second de ce galion. Galion pirate d’après lui… et merde… Il ne fallut que très peu de temps pour me retrouver sur une planche, face à l’océan en train de crier que j’aimerais baiser la jeune fille précédemment vue avant de mourir. Malheureusement ce n’était pas vraiment possible d’après le capitaine, vu ma position et qu’elle était sa femme. Dommage. Alors que je pensais mes derniers instants sur ce navire arriver, un signe du seigneur se présenta à moi : une bonne vieille mutinerie ! Oh le pied ! Devant moi ça se tranchait en morceau, ça se crachait à la gueule et ça se tirait dessus pendant que j’assistais à ce spectacle pieds et poings liés à quelques centimètres du vide. En plus, alors que je n’avais rien demandé vu que j’essayais de garder cette scène en mémoire pour une future œuvre l’un d’eux vint me proposer de couper mes liens si je les aidais. Bien bien ! Une fois libéré il ne me resta plus qu’à récupérer mon matériel afin de commencer mon travail. Pendant que les têtes voltigeaient, les cris s’étouffaient sous la poudre à canon et des petits cris de la jeune femme violée arrivaient à mes oreilles je dépeignais la scène au milieu de ce brouhaha sans fin. Seuls quelques téméraires essayaient de me déranger, peine perdu vu que mon pinceau me permettais de me défendre plus qu’honorablement grâce à sa forme aérodynamique destinée à crever l’œil de n’importe quel malotru. La bataille s’éternisa quelques minutes pour finalement déboucher sur la victoire de « mon camp ». Tant mieux. S’aurait été particulièrement ennuyant de devoir finir le voyage à la nage. Afin de me remercier de mon aide précieuse ces vaillants violeurs m’emmenèrent même à ma destination et nous nous quittâmes la larme à l’œil. Finalement un mec qui te castre presque est sympa dans le fond. En effet l’idée qu’elle se prenne 10 queues avant la mienne m’avait poussé à ne pas toucher son fucking ass de bitch qui tourne du cul sur un marché où 50 mecs ont pas vu de fesses depuis des jours. J’étais assez triste à vrai dire à l’idée de ne pas y avoir goûté.

Une fois à terre il ne me restais plus qu’à finir mon œuvre par cette belle journée bien reposante et calme qui jusqu’ici était assez habituelle et monotone à vrai dire. Un vioque en décida autrement vu qu’il vint me couper dans mon élan me demandant ce que je faisais. Bon sang à cet âge on devrait savoir qu’on ne dérange pas un artiste en pleine transe ! En plus il sentait le rhum à plein nez ce vieux débris. Encore un qui me croyais pour son pote tout ça car je suis vieux, je pue et j’ai l’air d’un teubé comme lui.

« Une bonne pêche. Enfin elle est déjà sortie… et t’es dessus. »

Avant de travailler il faut être totalement libéré. Oyama le savait très bien et laissait sa matière fécale partir avant chaque œuvre. En plus l’odeur faisait la plupart du temps fuir les emmerdeurs. Malheureusement pour l’alcoolique devant lui l’odeur du Rhum avait dû être plus forte que celle de la merde ce jour là.