Fiche RP Power: (18/50) Jauge d'XP: (0/120) Fruit du Démon:
Sujet: Qui vole ma bourse vole une chose sans valeur Jeu 16 Déc - 2:16
Une île perdue sur les mers, rejetée de tous. Un lieu de solitude où même le plus proche individu n’aurait aucun scrupule à vous dépouiller jusqu’au fond du slip. Voilà les termes dans lesquels on m’avait décrit cette île. Seul contre tous, l’essor de l’individualisme, la quintessence de la radinerie. Tous ces bas instincts ne pouvaient qu’attiser ma curiosité. Une représentation réelle du vol. Une personnification de la spoliation. Ainsi était Steel Town dans mon esprit. Un lieu riche en rebondissements, juste assez pour peindre quelque chose d’un tant soit peu original. Et non une vulgaire copie sans intérêt d’une œuvre ayant déjà atteint la perfection dans son domaine.
Au niveau du transport je n’avais eu aucun problème à rejoindre l’île. Elle était largement desservie par les navires de la Blue. En effet la plupart des voyageurs qui y posaient pied offraient leurs surplus à leurs transporteurs. Pas besoin d’emporter trop de choses avec soi lorsque l’on sait qu’une bande de cleptomanes vous reluque toute la journée. Allant jusqu’à fouiller dans le moule bite le dernier berry. Pauvre de mon état je n’avais strictement rien donné à ces perfides conducteurs, à part une crotte de nez en souvenir de ma rencontre. Pas pour qu’ils se souviennent de moi, mais l’idée d’avoir mes crottes de nez aux quatre coins de la planète me réjouit. C’est sur cette offrande forte délicate que je tournai les talons vers la ville, esquivant tout individu s’approchant de moi. Avec pour unique vêtement un slip et un drap me faire voler l’un de ces deux ustensiles aurait été une catastrophe. Pour le matériel de peinture, un tube accroché à mon postérieur empêchait quiconque de prendre quoi que ce soit. J’étais tout de même pas venu pour rien !
C’est sur un pas enjoué et une légère brise soulevant régulièrement mon drap que je pénétrais en ces terres désolées par le crime. Ici, chaque regard était emplit de véhémence et de crainte. Crainte de l’autre et pourtant un besoin fort de l’approcher pour le dépouiller. Tel le serpent qui se mort la queue, tout le monde se vole les objets qu’il a lui-même voler. Tout tourne pour l’éternité dans cette île à rendre fou l’enquêteur le plus méticuleux. Mais dans tout ça je n’ai toujours pas dit pourquoi j’étais en tenue une pièce. Dans quelle étrange situation avais-je bien pût me retrouver en slip ?
Enfaite c’est bien simple, tout commença en mer. Sur le bateau qui m’avais transporté jusque dans cette antre de folie. J’avais oublié un détail fort important, les personnes qui y vivent prennent aussi ces navires pour revenir chez eux. Le soir, bien au chaud je ne pensais pas que quelqu’un viendrait me voler les affaires que je portais sur moi. Surtout vu comme ils étaient crades… et ben si ! Sacrés voleurs ! Des experts on pourrait même dire. Heureusement ils n’avaient pas touché à mon matériel de travail. Certainement sans grande valeur à leurs yeux et bien trop crade pour y porter attention. Pour une fois que mes vêtements n’étaient pas troués, quelle poisse…
C’est en sentant la légère brise caressant mes testicules que je me retrouvais à marcher vers le premier bar venu. La gorge asséchée et le regard blafard je cherchais à m’abreuver expressément. Le seul problème, c’est que dans une ville de voleurs les commerces n’étaient pas vraiment légions. Les seuls ouverts avaient des hommes armés à l’entrée et une fouille intégrale à la sortie. Sans parler des barreaux à chaque fenêtre pour éviter les fuites. Dans le genre accueillant je mettrais 2/20 à ces établissements. La seule solution était donc d’utiliser ma technique habituelle lorsque j’avais besoin de quelque chose ou d’argent.
De mon sac je retira donc ma fameuse pancarte : « ESSAYEZ DE ME FRAPPER PENDANT 2 MINUTES CONTRE … » et je scandai mon slogan ajouté du mot boisson. Le premier passant voulant se défouler et ayant à boire pouvait s’adonner à cœur joie sur le punching-ball que j’étais durant ce court instant.
On'Tei D. Shikisha
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Fiche RP Power: (19/50) Jauge d'XP: (50/120) Fruit du Démon: Nikyu Nikyu no Mi
Sujet: Re: Qui vole ma bourse vole une chose sans valeur Sam 25 Déc - 5:00
[Faut que je me réhabitue à jouer ce perso, donc post un brin pourri. C'mon petit cadeau de Noël, en espérant qu'il ne soit pas empoisonné~~♫ ; désolé pour l'attente.
Note pour les staffiens: ce topic est un topic background, donc, qui se passe dans le passé.]
Shikisha's OST (Aloe Blacc~~I Need A Dollar)
Shikisha avait besoin d'argent, de beaucoup d'argent. Mais c'était pour une fois une situation assez exceptionnelle: il allait rembourser une de ses dettes ! Comment ce genre de fait, que dis-je, de miracle pouvait-il se produire ? Eh bien, sans doute à cause d'un alignement des planètes particuliers ou peut être à cause de ce porte-bonheur que le Musicien avait acheté récemment sur Dog's Island. Apparemment, Dogalala aimait veiller sur des types comme lui. L'affreux grigri se trouvait dans l'une de ses poches, le bon goût du Gentleman l'empêchant de montrer cette horrible face de corniaud doré qu'il avait payé dans un moment de faiblesse. Bon, au moins, cela marchait un tant soi peu, alors pourquoi s'en plaindre ? La logique la plus élémentaire dont vous êtes dotés vous ferez poser une simple question, fort pertinente: "Pourquoi cet idiot, s'il veut de l'argent, se rend à Steel Town, la ville des voleurs ?!". La réponse n'était pas ce qu'on pouvait considéré comme la solution d'un être commun et raisonnable, loin de là. Si le Musicien se dirigeait vers cette île, ce n'était pas non plus pour exercer son talent, aussi incroyable que cela puisse paraitre. Lorsqu'il avait choisi l'île où il se rendrait pour obtenir de l'argent en regardant les descriptifs de South Blue, son attention s'était tout de suite porté sur Steel Town, un endroit qu'il avait essayé de fuir du mieux et sur lequel il ne voulait jamais poser le pied. Le simple fait de penser qu'on essaierait de le voler, lui qui n'avait quasiment rien sauf ses vêtements était déjà une idée qui l'horrifiait et qui lui causait d'horribles cauchemars. En connaissance de cela, le choix du Musicien était on ne peut plus curieux. Cependant, celui-ci avait alors eu une idée grandiose: puisqu'il était habillé tel un noble pété de thunes, les voleurs s'acharneraient inlassablement sur lui, c'était sûr et certain. Aussi, il lui suffisait de battre tous les pickpockets idiots et de les fouiller pour récupérer leur précédent butin. Et alors, à lui la fortune, le flouze, la maille, le pognon !
Ces fantasmes cupides atteignirent un tel point que le Gentleman se mettait à baver et à regarder le ciel comme un demeuré dès qu'il entendait parler d'argent et que de nombreux TOC commençaient à se développer en lui. Shikisha avait besoin de grisbi, de pèze, de flouze et plus vite que cela. Le fait qu'il puisse pour une fois rembourser ce qu'il devait l'avait transformé en un espèce de zombie assoiffé d'espèces ; qui comptait bien en obtenir et cela par tous les moyens. La traversée se déroula avec ce que nous appellerons des "menus accrocs", le Musicien étant particulièrement irascible et dangereux dans son état actuel, le simple fait de se trouver à proximité de lui provoquait des crises d'hystérie qui ne s'arrêtaient qu'après une fouille corporelle minutieuse et en profondeur pour récupérer quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Enfin, l'île des voleurs fut en vue. Le calvaire des marins qui l'avaient amenés jusqu'ici pouvait s'arrêter. On parle encore aujourd'hui de la légende du Diable Suceur de Fric dans les bistrots le soir après le travail et certains marins rentrant au port racontent cette histoire quelque fois à leurs enfants, ce qui vient nourrir les mythes effrayants racontés au coin du feu. La chaussure d'excellente facture de Shikisha toucha enfin la terre souillée de larcins qu'était Steel Town. Ses pas le menèrent à la ville où déjà il fut accosté dès l'entrée. Prétextant une taxe de passage, deux pauvres hurluberlus lui barraient le passage. Ils avaient malheureusement choisi le mauvais pigeon et finirent par subir la terrible puissance d'une torture dont le Gentleman était expert: la noyade dans les orties. Cela consistait à déshabiller des agresseurs potentiels et à les fouetter avec des orties trouvées non loin puis de les jeter dans un trou rempli de ces merveilleuses plantes urticantes. Sensations garanties ♥. Le supplice rendu, le Musicien entra enfin dans la ville.
Elle était exactement comme il se l'était imaginé. Dans tous les coins, c'était des échanges de regards soupçonneux, des sourires cupides et des yeux avides. Les mains étaient ici des armes redoutables et il n'était pas rare de voir des personnes les assouplirent grâce à divers exercices. Ici, tout le monde était voleur et volé, si bien que le besoin d'avoir des doigts de velours était indispensable pour survivre. C'était un monde totalement différent de ce à quoi on était habitué, nul ne pouvait prétendre à la tranquillité ici, les œillades soupçonneuses et les regards fouineurs se trouvaient partout et lorsque vous marchiez, vous pouviez sentir toutes les pupilles vous passez au rayon X. Inutile de vous dire combien l'ambiance était pesante, même pour quelqu'un tel que Shikisha qui était en pleine crise de "Je-veux-des-Berry" et qui balançait des salves d'ondes négatives. Cette canonnade ne fit toutefois pas peur aux prétendants à la rapine et nombre d'olibrius pro du pillages se jetèrent chacun à leur tour sur le pauvre Pirate en visite. C'était une suite d'assauts quasiment désespérés, mais empreint de fierté de ces Arsène Lupin amateurs et même le gentleman de fortune ne pouvait nier leur force de caractère. Il se promit d'avoir une petite pensée pour eux lorsqu'il compterait joyeusement leur pognon. Tout ce qui suit fut rapporté par un pécore détroussé qui passait par là, aussi, nous ne pouvons garantir de la réalité des faits. Cela surtout dû à la violence excessive de l'homme noir en état de légitime défense. Celui-ci se retourna quand le premier mit la main sur son porte-feuille et lui octroya un coup de coude sur la tête qui l'envoya manger le sol, suivi d'une série ininterrompue de coups de pieds pendant une bonne minute. Ce qui restait du voleur n'était qu'une charpie infâme de désillusions dépouillée de tout argent. Puis il tournoya sur lui-même en tendant sa jambe et cueillit le deuxième brigand à la gorge, coupant sa respiration. Lui aussi fut sévèrement lynché à coups de taloches dans la face avant d'être allégé de toute monnaie. Après ces deux idiots, les nombreux prétendants au pillage s'étaient ravisés et faisaient comme si de rien n'était, mais le Gentleman n'insista pas, étant déjà satisfait de ce qu'il venait d'acquérir.
Ce n'était pas tout cela, mais le bougre avait soif à présent. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu le droit de goûter de succulents verres de rhum. Éternellement pauvre, le Gentleman ne pouvait souvent que regarder les autres boire, la bave aux lèvres, alors que lui-même devait se contenter d'un verre d'eau ou de Coba Coka. Mais à présent, en bon pirate qu'il était, il pouvait aller se soulager les cordes cervicales avec quelques bon rince-gosiers. Jusqu'à présent, c'était un met rare à sa tablée, mais enfin l'occasion lui été offerte de pouvoir boire un bon tonneau de rhum ! Il pouvait succomber à ce délice des dieux, à cette boisson symbole des Pirates, à cet exquis breuvage des démons et cela sans aucune pensée parasite qui tournait autour du problème de l'addition. Combien de litres de rhum pourrait-il s'offrir ? Un tel rêve était désormais à portée de sa main (et de sa bouche) et l'on n'ignorait pas que cela le grisait particulièrement. Son pas joyeux et aérien se mit aussitôt à la recherche de bistrots pour étancher sa soif après ses pensées de circonstance. Le problème c'était que Steel Town n'était pas un lieu où les débits de boissons étaient légions, le taux de vol étant ce qu'il est. Après tout, quel intérêt d'ouvrir un commerce en ces terres souillées par le larcin ? Seul des fous suicidaires et n'accordant aucune importance à l'argent pourraient le faire. C'est donc totalement désespéré que notre héros continua son périple à la recherche de ce lieu sacré où l'on pouvait picoler: un bar. Mais il n'abandonna pas, malgré tout -inutile de dire qu'il avait totalement oublié le motif de sa visite. Luttant contre son envie de repartir tout de suite et d'aller chercher ce qu'il désirait autre part, ses jambes continuèrent, inlassablement, à chercher un débit de boisson. C'est alors qu'une curieuse rencontre -une de ses rencontres que seul le Destin pouvait opérer- eu lieu. Un espèce d'invraisemblable gus muni d'une simple étoffe pour cacher sa nudité -quelques zéphyrs mutins ayant soulevé le drap pour dévoiler une paire de bourses bien portantes- criait qu'il se laisserait frapper par n'importe qui tant qu'on lui payait une boisson. Cette vision émut Shikisha, lui qui se croyait si pauvre. Aussitôt, une idée germa dans son esprit et il alla chercher dans le bar quelques bock de rhum et des cacahouètes.
S'avançant auprès du curieux individu, le Musicien tapota son épaule et lui montra l'alcool. S'asseyant sur un banc en bon état non loin -il avait pensé aux glawis du crieur- le Gentleman enjoignit celui-ci de s'asseoir à ses côtés et de prendre un bock bien mérité. Les gants blancs du Pirate s'empressèrent de prendre quelques cacahouètes et de les enfourner dans sa bouche avant qu'une bonne gorgée brûlante de rhum vienne les déloger de là. Il entama la conversation:
« Je me nomme Shikisha D. On'Tei. Toi aussi tu es souvent en manque de flouze ? Ta pancarte, elle te sert souvent ? »
Le curieux gus n'avait plus qu'à répondre...
Qui vole ma bourse vole une chose sans valeur
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