La désertion récente de mon ancienne patrie devenait de plus en plus pesante... A tel point que mes épaules en attrapaient d'insurmontables crampes. Ces dernières s'agrippant a moi avec une voracité a en éructer vos derniers repas. Mon ancienne patrie qui, par entendement, me payait mensuellement pour me pavaner a bord d'un navire et pour me permettre d'insulter des gars entrains d'en chier comme des turques. La seule chose qui m'avait poussé a rejoindre les forces de l'ordre, vous l'aurez certainement compris, ce fut le simple fait qu'ils puissent me fournir le flouze pour payer la bibine. Simple a comprendre, non... Savoir profiter du système était l'essence même de ma nature, autrefois. Simplement, l'envi de liberté s'était accaparé de mes foutus desseins et les méfaits chiatique de ces sous races en devint nauséeux. Je ne m'attarderai que plus tard, sur le fait que je puis avoir répudié les forces gouvernementales...

Peut-être avais-je été primé a mon insu pour qu'ils puissent me traquer comme des rapaces. Ou peut-être que dans les tréfonds de mon anus, si j'en explorai les profondeurs, s'en délecterai une mine d'or insoupçonné? Après me l'être gratté d'innombrable fois, je vous confirme que la seule chose apte a y siéger se trouvait être mes sécrétions anales. Allure de pommes de pins, odeurs macabres, le tout dans présentant des aspects marronniers. Je ne pouvais croire qu'ils seraient attirés par mes excréments. Je refusai, avec une certaine logique, de conjecturer qu'ils avaient succombé, ne serait-ce qu'une seconde, a mon sexe appeal. Bien qu'ayant un charme fou et un charisme sans équivoque, ces derniers étaient réservés aux charmantes demoiselles en chaleur...

Je leur avais pourtant fourni la preuve intarissable que la marine n'avait plus rien de bénéfique a mes yeux et que ma soif de liberté avait subit une pantagruélique recrudescence. Lever mon majeur haut dans le ciel sous la bonne vieille bouillasse de Koby en m'exprimant avec sobriété, pour lui dire avec simplicité que la marine targuait tout simplement donner un sens a leurs crimes contrairement a nous autres, les pirates, libre d'esprit et de complexe, n'était apparemment pas un satisfécit suffisant pour qu'il pige que je l'emmerdai lui et sa justice. Justice a deux berry's qui n'était bonne qu'a faire office de ballai a chiote pour miséreux sans couille et sans but. Passer ma vie a me tâter le cobra en trônant sur un fauteuil tout en me défonçant le crane devant une bande d'abrutie ne se fait défalquer de nul intérêt. Et ce n'est pas pour rien que je puis mettre en avant ce fait. Quoi de mieux que de vivre défoncé avec des gars complètement tarés et arrachés, assoiffés d'argent, de sexe, de baston et de pouvoir...? Ce n'était même plus bandant que de regarder ces quelques tapettes en chier a passer le ballai.

Ayant fais le juron que je ne daignerai m'attarder sur "Jack and the marine", je ne poursuivrai pas plus mon récital. Je peux a présent vous dire que ces manges merdes commençaient a me taper sur la caillasse. Avaient-ils, eux aussi, une soif intarissable d'alcool pour faire la tourner des bars de loguetown...? Étaient-ils passablement fou pour rejoindre une communauté impétueuse de clochard affin de participer a leur tournoi mensuel ou ces derniers cinglés mettaient en jeu une bouteille de pinard...? Il faut dire que la vie et rien, la mort ou le pinard, s'avérait être une manière de choisir un tantinet désirable. Ils n'avaient pas non plus assez de cran pour foutre une de leurs mains crasseuses sur le boule d'une salope se déhanchant librement, quitte a s'en ramasser une au passage. Me suivre a la trace, ce faisait signe de vivre ma vie, d'un tangible procédé. C'en était a gerber. Essayer de vivre my life, de s'imprégner de mon être avec un ballai dans le cul. Leurs filatures n'en étaient et n'en devenaient que des plus minables. C'est sur ce dernier fait qu'étaient portées mes précédentes métaphores. Se lancer dans une filature, suivre un homme a la trace implique de s'adonner a ses agissements pour ne pas lever un certain soupçon. Si une gouteuse eau-de-vie, quelle qu'elle soit, me traverse le gosier, ils ne sont pas forcés de faire de même. Mais s'ils en viennent a écumer les mêmes bars que moi, aux mêmes heures, sans aviner un p'tit verre, ni même passer commande, n'y a t-il pas comme un petit hic...?

Mon intelligence n'étant plus de mise, l'alcool ayant incorporé mon cerveau jusqu'au dernier de mes neurones, l'abus étant bel et bien présent, je décidai de mettre un terme a tout cela, quitte a commettre mes premiers méfaits. Après tout, pourquoi devrions-nous fournir une quelconque nature a un meurtre. Un meurtre reste un meurtre et c'en était la façon la plus honnête d'interpréter ce fait. Je n'agissais plus a l'instar de la marine qui ne faisait que geindre le mot justice après avoir ôter de multiple vie. Accepter le fait et m'assumer serait un facteur important pour assurer une certaine liberté dans ma postérité.

Sur la visée de mon escapade, je m'apprêtai a conclure mon séjour sur loguetown pour m'en aller écumer de nouveaux océans. Ayant toujours ces mouches a merdes au cul, j'en vins a rejoindre le sommet d'un certain échafaud. Le lieu ou avait périt ce miséreux Roger. Survivre sur ce lieu, mythique pour certain, maudit pour d'autres, serait semblable a narguer le D. et a lui retranscrire mes plus profondes intentions. Je ne pouvais que m'en réjouir par avance, un rictus narquois se dessinait sur ma trogne.

Tandis que je m'adonnai a mon vice premier, boire mon amalgame alcoolisé, les mouches infiltraient la populace qui me fixait. Peut-être était-ce une prouesse d'avoir escalader cet échafaud s'élevant a une vingtaine de mettre mais ce n'était rien de plus qu'une balade de santé pour ma personne. J'en vins a me convaincre qu'ils se trouvaient être encore plus misérables que des mouches a merde, n'ayant même pas d'ailes, et donc le cran de venir s'adonner a cette dernière escapade, extravagante pour le coup.

L'ingurgitation de mon amalgame fut ininterrompu. Putain! Hic! Ma main vint essuyer le reste de liquide qui se placarder vigoureusement sur mes lèvres. Un hoquet d'une courte durée vint chopper mes entrailles, m'emportant dans son élan, me faisant décoller du sol. A ma retombée un voile noir se déroba de mon popotin. Je ne pus retomber qu'après de longues secondes, sous les cries d'un publique qui semblait acclamer la terreur. La chute en fut douloureuse, peut-être que je pus me tasser la colonne vertébrale un tantinet soit-elle... Mais la douleur passait outre tout, mon cerveau ne dictant plus mes gestes. Gestes qui en devinrent agressifs lorsque une foulée d'homme en bleu & blanc firent éruption fusil sous l'aisselle, index sur la gâchette.

C'est en position de l'indien que mon corps exhalait le plus grand plaisir, mon crane n'étant pas apte a en décider. Un sourire nié qu'affichait mon visage, suscitant la colère chez les forces de l'ordre, mes deux globes oculaires sortant de leur logement...

Si en cet instant ces lopettes n'auraient point fait l'erreur de m'attaquer, mes pistolets n'auraient sans nul doute jamais trouvé leur messie. Exactement la même chose s'était produite pour les ténèbres, quelques années auparavant. L'alcool avait été tel le recruteur éveillant et aiguisant ce talent incertain en son être et le laissant se délecter de tout pour ne s'occuper plus que d'une chose.

Trop préoccupé par l'extirpation d'un putain de goulot, boycottant ma divine soif, d'une de mes bouteilles au contenu douteux, quand a la mixture y résidant, deux balles tirées a l'aveuglette vinrent me taillader les hanches. Déviées par ces dernières, leurs courses effrénées s'achevèrent dans les fondations d'un même habitat. Mon corps vint trouver le repos avec lourdeur sur le béton gisant sous mon corps engourdis... Une horde d'hommes armés de fusils et munis de sabre ne tardèrent pas a m'encercler, pointant le nez de leurs armes en direction de mon exuvie. Ce fut un gars sortant de ce lot bien garnis qui eut les couilles de m'asséner un rapide coup de pied sur l'épaule. Tandis que je ne daignai leur donner un quelconque signe de vie, ils n'eurent pas l'intelligence de comprendre que les hanches n'étaient aucunement constitués de points vitaux. Mes p'tites mirettes s'écarquillèrent brutalement, ne tardant pas a atteindre la taille de ceux qu'auraient put avoir un merlan fris au naturel. L'action fut de mise! Un premier bond ayant la consistance d'utiliser mes omoplates et une projection en avant de même pour me remettre sur patte. Tel un messie, sa vitesse et son ballon, m'accompagnant de ma fougueuse lancé, un brin de folie, un zeste de ténèbres, une pincée de poudre noir. D'une doigtée sans précédent deux de mes précieuses balles vinrent perforer une bonne paire de ciboulots. Remarquez, ce ne fut pas une grande perte au vu de leurs Q.I restreint. Il fallait le faire pour croire porter le coup de grâce, d'une simple taillade de hanche, a un pirate étant sous les vertus de l'alcool, appréhendant le sol a la manière de son matelas. Les ténèbres, s'écrasant a la manière d'un ciel venu en expédition punitive, en emportèrent quelques cinq. L'hélicoptère utilisé dans mon quotidien pour accroitre mon sexe appeal, fut utilisé avec vivacité dans le but d'envoyer au tapis les salopes encore en vie. Cette rotation constante donné par un balancement jambier, laissant mes index presser la détente jusqu'à se que mes chargeurs ne viennent faire plus qu'un avec le sol, se retrouvant sans nul utilité. Les trois dernières mouches a merde qu'avait épargné le destin, purent survivre. N'étant pas maitre de ma gouverne, tentant d'accroitre ma concentration, ce ne fut que des balles perdus qui purent anéantir d'inoffensifs civils. Dans le meilleur des cas, perforant quelques mollets, dézinguant quelques oreilles. C's'ra pour une prochaine fois... Hic! Finalement, mes uniques cibles s'en étaient tiré. Ça n'avait été, ni plus ni moins, qu'un simple défouloir expéditif pour une majorité syndicale.

Par pertinence je pris conscience qu'il me fallait émigrer dans les délais s'avérant être les plus briefs avant que d'autres mouches a merde voraces et lâches, viennent me renifler l'arrière train. Peut-être devrai-je le savonner un peu plus a l'avenir. Une suggestion a laquelle je vous laisserai volontiers répondre, chers lecteurs / chères lectrices. C'est sur cette révélation que je m'en allai au pas, d'un air hébété et endormi, certainement par le tribut de ma répugnante mixture. Passant devant une petite base des forces de l'ordre, un nouveau soupçon de hoquet vint surgir, signe que je décuvai, tandis qu'un voile de ténèbres se délecta violemment sous un soleil ardent, rejetant tout un tas d'homme accompagné de l'échafaud de ce cher Roger. Ce dernier intempérie me fit hausser les épaules, tandis que des envies d'éructer surgirent de mon intestin, un filet secoué. Devant ce Q.G a moitié ravagé, je ne pus que saisir une nouvelle bouteille de mon amalgame, pour en avaler quelques gouttes...

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