One Piece Conflict
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 Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah]

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Ichiro Karasaki

Civil
Ichiro KarasakiMessages : 109

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MessageSujet: Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah]   Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah] Icon_minitimeVen 24 Déc - 2:11

« Camarades ! Compagnons de comptoir ! Que dis je ? Amis de longue date ! Ce soir est une magnifique soirée pour que je vous compte une magnifique histoire ! Celle d’un gouvernement pourris jusqu’à la moelle et qui nous cache des choses ! Vous, honnêtes citoyens, croyez vous que ceux qui gouvernent le monde son blanc comme de la neige ? Et bien non détrompez vous, ils nous mentent et nous cachent la vérité ! Une histoire qui date d’il y a 800 ans nous est cachés à nous tous, que ceux qui se sentent près à m’accompagner dans mon périple me suive ! »

L’horloge du coin sonna trois heures … Cette personne qui parlait debout sur une table avec une voix à vous réveiller un mort, clope au bec, sans se soucier qu’une patrouille marine puisse à tout moment passer dans la rue non loin de la taverne du coin était bien insouciante ou alors bien saoulle… Cette personne n’était autre que le vieux Karasaki qui c’était encore éloigné du chemin de la raison et ce à cause de son plus fidèle et plus doux péché : l’alcool. Enfin ce soir il avait plutôt de la chance car son auditoire était très restreint. En faite il ne restait plus que deux personnes et demi en comptant le barman. Et demi ? Le mec qui était affalé sur la table, les yeux à demi ouverts qui ne laissait plus voir que le blanc de ses yeux - enfin le blanc … le rouge plutôt tellement ses yeux étaient injectés de sang - , poussant des long râles à en faire des cauchemars et qui était près à tomber de sa chaise toute les deux minutes pouvait bien compter pour un demi. Le barman avait pris en sympathie notre vieux gaillard lorsque celui-ci lui avait compté deux ou trois histoires d’ancienne bataille auquel Ichiro avait participé lorsqu’il était encore un brave et courageux marine. Cependant il devait maintenant fermé sa taverne avant que la marine ne passe vraiment dans le coin et, il demanda donc gentiment à Ichiro de rejoindre sa chambre. Celui-ci écouta ce qu’on lui dit comme un mouton et monta, non sans difficulté, une à une les marches en bois de la taverne.

Mais que faisait notre bon ami à Logue Town à part se saouler me direz vous ? Et bien comme il le disait il cherchait à découvrir ce qu’était l’histoire perdu et naviguait à travers East Blue en quête d’indices ou même tout simplement de rumeurs car il était vraiment désespéré. Voila 3 ans qu’il faisait des recherches sans rien trouver, pour tuer le temps il lui arrivait parfois de chercher querelle aux marines qu‘il rencontrait car il avait une dent contre eux. Et après une dure journée sous le soleil tapant sans rien trouvé, il avait craqué. Il avait décidé de ne plus penser à rien et de se laisser enivré par cette sensation de liberté que procure le rhum après avoir avalé plusieurs verres. Et puis si jamais un groupe de marines arrivaient dans le coin rien ne l’aurait empêché de leurs collés une raclée et de déguerpir de l’île illico presto, il était certes devenus un peu plus vieux mais il n’était pas encore bon pour la casse. Dès demain, il l’avait décidé, il embarquerait pour GrandLine, cette mer où il avait déjà navigué autrefois et pour cela il lui fallait trouvé un log pose. Mais en ce moment il n’était ni question de log pose, ni de GrandLine, ni du gouvernement, ni même de ce qu’il s’était passé il y a 800 ans. A l’heure actuelle, ce dont se préoccupe notre héros avec d’infimes précautions c’est plutôt de trouver son lit dans la pénombre de sa chambre. Après s’être prit l’armoire deux fois de suite en plein visage puis s’être cogné les orteils contre un des pieds du lit et avoir maudit tout ses objets en travers de sa route qui le gênait, il s’allongea sur le lit et s’endormit vers un pays imaginaire ou aucun soucis n’existe.

Le lendemain les rayons du soleil agressèrent notre vieil ami qui avait omis de les fermer la veille. Rien de pire pour commencer une journée. Il tenta de se rendormir cependant une douleur au crane l’en empêchait et il se résolu donc à se lever. Quelle heure était il ? 8 heures ? 12 heures ? Il avait perdu la notion du temps et mit un bout de temps à se rappeler comment il avait atterrit là. Il n’eut même pas besoin de se vêtir de nouveau pour descendre jusqu’au bar puisqu’il ne s’était pas donné la peine de se déshabiller pour s’endormir. Il resserra juste son bandeau pour que celui-ci reste bien en place toute la journée. Il ouvrit sa porte, alluma sa traditionnelle cigarette du matin qui lui fit un bien fou bien qu’il n’était pas tout à fait frais et descendit les marches de l’escalier. Arrivé près du comptoir il remarqua qu’il y avait pas mal de monde qui était déjà en train de boire leurs café. Il devait donc être entre 9 et 10 heures du matin. Ichiro s’avança vers le comptoir, salua le barman qui eut un sourire entendu avec notre héros et commanda un mélange étrange.


« Salut Zet’ … On va commencer molo ce matin, sert moi un verre de rhum avec un soupçon de café et une cuillerée de sucre … Une recette maison contre la gueule de bois et pour partir de bon pied. »


Le barman fut quelque peu surpris puis se mit à confectionner ce curieux mélange. Ichiro tira une nouvelle fois sur la cigaretten la fumée qui passa dans sa gorge avant d’arriver dans ses poumons lui donna l‘impression de renaitre. Puis il expulsa l’air de ses poumons ou plutôt il soupira de fatigue…
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Hallelujah

Chasseur de Primes
HallelujahMessages : 155

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MessageSujet: Re: Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah]   Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah] Icon_minitimeLun 27 Déc - 19:17

La pièce d’or enjamba habilement chacun des doigts sur son chemin avant d’être soudainement propulsée d’une petite pichenette vers le ciel bleu dépourvu de nuage . Atteignant l’apogée de son vol, elle commença une chute qui finit dans la main de son possesseur. Quand cette main s’ouvrit finalement, le cercle de métal éclatant avait disparu. Hallelujah, descendit alors vers la foule agglutinée au pied d’une caisse lui servant d’estrade, s’approcha d’un gamin aux yeux brillant de curiosité et dénicha le fameux cylindre d’or derrière son oreille. Les spectateurs ébahis lancèrent des exclamations d’étonnement avant de se mettre d’un commun accord à applaudir avec liesse l’illusionniste talentueux. Sa chevelure de blé en pagaille retenue par un chapeau haut de forme ciré, le chasseur de prime remonta d’un bond élégant sur son promontoire afin de saluer ces badauds comme il se devait. Pliant les jambes tout en effectuant un gracieux et ample mouvement de bras, il s’inclina devant son public, heureux de donner le sourire à une population rarement chérit par le destin. C’était en tout point une magnifique matinée, les rires des enfants faisaient écho au chant des oiseaux marins fêtant l’aube chaleureuse. Le marché était ouvert depuis plus d’une heure et les commerçants voyaient avec joie leur étale se vider peu à peu. La pensée imbécile que rien ne pouvait venir gâcher cette utopie traversa un instant l’esprit chaotique d’Hallelujah; cet instant même qui vu débarquer sur la place ayant accueillit son spectacle un contingent d’une dizaine de marines visiblement irrités. Un militaire plus grand que les autres, le torse décoré de distinctions clinquantes, s’avança de manière à être à portée de voix du magicien et énonça formellement :

- Que le surnommé Hallelujah nous suive sans résistance jusqu’à la caserne pour les délits et crimes suivants : Vous avez uriné dans les parterres de fleurs faisant face à la mairie ; vous avez jeté le chien adoré dudit maire dans le port ; Vous avez séduit la femme et la sœur du Lieutenant Colonel responsable de la caserne de cette ville avant d’entretenir avec elles des relations plus intimes.

- Tout ça n’est que pure calomnie ! Aussi vrai que votre visage me rappelle celui d’un lama constipé, je n’ai jamais été coupable d’aucun de ces crimes ! Je prends pour témoin mon public. Que tous sachent que j’ai le cœur pur et généreux, en voilà la preuve !

Sortant d’une poche intérieure de sa veste une bourse si remplie que le cordon la fermant semblait vouloir craquer, le magicien la lança en l’air en direction des marines, libérant tout son trésor sur les pavés dans un retentissant vacarme de métal rebondissant sur la pierre. La foule ayant suivi son spectacle additionnée à celle s’étant amassée pour observer l’interpellation se lança comme un seul homme vers cette soudaine et incroyable source de revenu, bloquant les militaires atterrés dans leur course pour s’emparer du magicien. Assurant ses appuis, se courbant légèrement, Hallelujah s’élança l’instant d’après vers le ciel, se propulsant grâce à l’onde de choc qu’il venait de créer à ses pieds. Provoquant la destruction de la caisse de bois ainsi qu’un bruit assourdissant, l’impact inattendu finit de désorganiser le semblant d’ordre qui régnait quelques secondes avant sur la petite place. L’illusionniste de son côté atterrit avec légèreté sur le toit d’un bâtiment voisin, momentanément à l’abris des forces venues l’intercepter. Evidemment, tous les griefs dont il avait été accusé étaient véridiques, il aurait peut-être dû demandé à ces deux charmantes jeunes femmes leur position au sein de la communauté avant de se vouer de passion pour elles. Qu’importe, ce n’était pas la première et certainement pas la dernière fois qu’il devait fuir devant quelques militaires trop zélés. Peut-être un jour serait-il moins insouciant, moins provocateur…mais alors sa vie serait clairement mon trépidante et attractive. Puis fallait-il encore que ces lourdauds de soldats arrivent ne serait-ce qu’une fois à lui mettre la main dessus.

Sautant de toit en toit, volant ou courant, l’original donnait un spectacle grandiose à toutes les personnes levant les yeux au bon moment. Il commençait à comprendre sa capacité. Bien entendu, un possesseur de fruit démoniaque gagne un pouvoir et sait de façon innée comment l’utiliser ; mais ce qui n’est pas instinctif sont les différentes manières de se servir de cette nouvelle capacité. Hallelujah, lui, pouvait par n’importe quel pore de son épiderme faire naître des ondes de choc, plus ou moins puissantes, servant aussi bien à ravager ses adversaires qu’à augmenter sa mobilité. Depuis cinq jours qu’il avait ingurgité le fruit du démon, il n’avait cessé de s’exercer, le contrôle de la puissance des chocs lui posant beaucoup de problèmes. Aujourd’hui, il pensait maîtriser cette partie de son pouvoir plus ou moins convenablement et cherchait maintenant à intégrer cette capacité à son style de combat. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas l’ardoise mal fixée sur laquelle il posa inévitablement le pied à l’arrivée d’un saut particulièrement long. Se décrochant, elle entraîna le mercenaire dans une chute de plusieurs mètres qui serait irrémédiablement fatale à n’importe quel individu normalement constitué en ce monde. Seulement, une personne normale n’aurait dans un premier temps rien à faire à courir sur un toit, ainsi, Hallelujah se retourna d’une fabuleuse pirouette et put atterrir sans soucis et souplement sur ses pieds. Remettant son chapeau en place, le voyageur leva les yeux vers l’enseigne du bâtiment trompeur et observa qu’il se tenait en face d’une auberge. Prenant cela comme un signe, notre ami s’empressa de passer la porte de bois, faisant clinquer une sonnette et attirant l’attention de toute la foule réunie dans la salle commune. Ne regardant quand à lui que le vieil homme accoudé au comptoir, le magicien se précipita d’un pas léger vers lui tout en l’abordant.


- Monsieur, de part votre physique je peux affirmer que vous êtes un soldat d’une expérience rare. Je suis quant à moi écrivain à mes heures perdues, et rédige actuellement un livre sur les mystères fantastiques de ce monde. Auriez vous quelques histoires fabuleuses à me conter? Quelques récits d’utilisateurs de fruits démoniaques qui vous viendraient à l’esprit?
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Jenaiz De Bellum

Chasseur de Primes
Jenaiz De BellumMessages : 10

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MessageSujet: Re: Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah]   Un bar, une rencontre et ensuite ? [Hallelujah] Icon_minitimeMer 29 Déc - 19:35

L'argent... Ah, l'argent! Un sujet qui fâche toujours, cela viens et cela part tour à tour. Combien de temps un individu peut-il bien garder une pièce avant de la laisser s'expulser, presque d'elle-même, de sa bourse auparavant bien remplie, de manière à achever définitivement ses maigres économies? Etait-ce là la destinée de toute monnaie que de finir dépensée, gaspillée, dilapidée, ou perdue en moins d'un cycle lunaire par chacun de ses possesseurs? Jenaiz avait déjà vu ou connu des gens capables d'économiser, de conserver chaque Berry dans un petit coin pour tous les dépenser ou les placer dans un système compliqué régi par des banquiers rigides et vexants, enfin bref, faire un usage sain ou ambitieux de leur fortune... Mais lui, ce n'était définitivement pas son type de comportement. C'est ainsi que malgré toute le pécule qu'il avait amassé au fil des années sur son île natale, les petits ajouts que ses soeurs lui avaient gracieusement offert par courriers pour fêter ses réussites et même les maigres parcelles de salaire qu'il avait gagné depuis son départ, il se retrouvait démuni, une belle pomme bien juteuse en main. Oui, jusqu'à ces dix dernières minutes, il avait encore eu en sa possession quelques menues piécettes qui venaient à présent de, magistralement, changer de main pour le laisser sans le sou. Rien n'aurait pu le retenir, le poids de cet argent semblait le couler comme un kilo de plomb et il ressentait une impression rare d'avoir accompli quelque chose de grandiose maintenant qu'il s'en était débarrassé.

Peut être n'aurait-il pas tant tenu à se séparer de ces restants, de ces vestiges d'une somme qui était, encore un mois auparavant, colossale, s'ils n'avaient pas été justement des restes. En effet, moins on a d'or, plus on se demande quel usage l'on pourra bien en faire. Ce genre de réflexions était, Jenaiz le savait bien, une malédiction pour quiconque se retrouvait dans cette situation. A chaque vitrine, dans chaque magasin, à chaque conversation, devant chaque mendiant faussement boiteux, il se serait abondamment demandé s'il s'osait à user de ses berryss ou s'il devait les conserver pour une tâche plus importante ou prioritaire dans sa vie. En les dépensant au plus vite et stupidement, il s'évitait une longue période de dilemme. Et, surtout, il serait sans doute nettement plus motivé à gagner de l'argent maintenant qu'il n'avait vraiment plus de quoi tenir. Il se demandait encore combien de temps il arriverait à conserver sa chambre d'hotel en mentant effrontément à l'aubergiste à propos de ses revenus. Il était à chaque fois ébahi de voir ces sympathiques gérants lui laisser conserver des quartiers à l'oeil des semaines durant grâce à de simples prétentions d'être de la famille lointaine d'un amiral. Il s'amusait en plus à rendre ce type de mensonge plus grossiers d'auberge en auberge, en s'inventant également des pseudonymes dont le ridicule semblait à chaque fois ne pas pouvoir être dépassé avec un alphabet humain.

Bref, après être descendu d'un ultime barreau sur l'échelle de la pauvreté, ce cher Jenaiz laissa le vieux marchand maigrelet à l'air roublard qui venait de grossièrement l'arnaquer sur le prix de ce pauvre fruit (ce dont notre beau blond se moquait pas mal) pour s'en retourner à des errances dans les belles rues matinales de Logue et, surtout, se lancer dans des réflexion sur les différentes méthodes parmi lesquelles il devrait choisir pour redevenir riche dans un proche délai ou, de manière plus terre, sur comment se payer un déjeuner plus conséquent que ce banal fruit mûr. Marchant d'un pas tranquille, il affichait sciemment un air de parfait glandeur pour énerver les autres passants dont la majorité avait du se lever à l'aube pour aller travailler. La provocation, surtout gratuite, était un agréable plaisir qui ne faisait de mal à personne, sauf dans de rare cas à sa propre personne (ou, tout du moins, c'était là l'opinion du charmant cowboy) il en faisait un usage régulier lorsqu'il se retrouvait avec la nécessité de travailler, pour se remplir d'entrain et retrouver un sourire de winner. Il croqua dans sa pomme d'un geste rapide et plein de vitalité, soulignant là la fougue de la jeunesse, et en dégusta la chair délicate... Malgré le fait que son frugal casse-croûte était devenu délicieux davantage à cause de son prix exorbitant que de l'amour qu'on lui avait porté au cours de sa maturation, chaque bouchée aurait pu être décrite comme porteuse d'espoir et c'est en chantonnant une fois son fruit fini que notre sublime héros fini par trouver un lieu qui lui semblait pertinent pour commencer son épique quête d'argent facile...

Et là, surprise pour vous, chers lecteurs, c'était... non pas l'établissement qui intéressait nos précédents protagonistes, mais bel et bien un magnifique mais autre établissement que l'on nommera gentiment "bouge n°1". N'oublions pas que les aventures de Jenaiz commençaient tôt dans cette matinée qui n'était, à cette heure, pas encore chargée de péripéties diverses et variées hors cette histoire de dépense stupide et arbitraire de la part d'un panier percé. Il fallu de nombreuses mais mémorables heures à notre blond favori pour atteindre les lieux de sa future rencontre avec les individus ci-dessus. Auparavant, notre célèbre chasseur de prime avait eu une idée. Une mauvaise idée. Mais cela, il ne pouvait guère personnellement le savoir avant de l'avoir mise en pratique. Chose qui s'avéra en fait une expérience assez désagréable bien que partiellement profitable. Bref, vous désirez sans doute que j'arrête de déblatérer sur les conséquences du "plan" de notre cher ami pour en revenir à une information plus cruciale, c'est à dire son identité. Eh bien, je vais vous faire cette faveur: à force de chantonner, le jeune homme s'était remémoré une technique tout à fait traditionnelle sur Fare pour tenter de s'enrichir vite et sans tuer personne. Cette méthode était-elle légale, me demanderez-vous? Pas complètement, cela dépendait des coins et de la corruption en présence. Niveau efficacité, c'était une méthode qui dépendait de l'intelligence et de la fourberie moyenne des gens. Quelle était donc cette merveilleuse manière de s'en mettre plein les poches, vous demandez-vous toujours? La réponse était fort simple: le poker. Bien évidemment, il y avait à Logue, comme partout, une portion de la population considérant que les jeux de hasard était mal. Jenaiz se moquait de cette portion: elle n'entrait généralement pas dans les bars. Surtout le matin. Ce qui était davantage d'importance dans son équation pour se faire un maximum d'oseille était ceci: cette ville contenait-elle, comme ses sympathiques rues le laissait à penser, une majorité de joueurs pensant que l'efficacité aux jeux de hasard dépendaient de la chance? Si oui, le jackpot était assuré...

N'importe qui aurait compris en voyant le paragraphe ci-dessus les mauvaises, enfin, pour la morale de cette île, intentions de notre ex-représentant des forces de l'ordre. Avant de pénétrer dans notre beau "bouge n°1", ce beau gosse sorti de ses poches ses trois paquets de cartes favoris et se prépara à entrer en scène avec un seul d'entre eux, officiellement. On ne parlera pas ici d'où se trouvait chaque autre as dans sa tenue négligée ou de la manière dont il servirait les mains pour être sûr d'avoir ses carrés. On ne parlera que des faits et conséquences de ce petit jeu dangereux. Jenaiz passa donc de "bouge n°1" à "bouge n°2" lorsqu'un bataillon de marine pénétra dans la salle suite à la plainte de l'un d'entre eux qui s'était retrouvé dénudé et dépouillé de sa paie du mois. Le deuxième établissement possédait un barman férocement retor qui s'était joins rapidement à la partie et trichait avec une telle dextérité que Jenaiz et lui finirent par se mettre d'accord pour dépouiller les ivrognes et ex-taulards des lieux en plein milieu de la partie. Malgré tout, ce potentiel ami le vendit rapidement aux forces de l'ordre qui faisaient à présent le tour des établissements du quartier à cause du... gentil jeu de notre blondinet. Nous éviterons ensuite les événements s'étant produits dans les établissements 4 à 9. Le troisième s'était moins bien déroulé que les autres, puisque les clients y avaient été redoutablement adaptés à ce genre de magouilles et suffisamment rusés pour tenter de soulager notre héros de ces quelques biftons qui commençaient à remplir ses poches. Il perdit une partie de ses gains, mais finit surtout par laisser ses challengers gagner les vêtements de son ami le marine, retardant de cette manière d'une bonne demi-heure ceux qui le poursuivaient à travers la ville...

Jenaiz finit donc par arriver devant l'auberge qui nous intéresse après en avoir fuit un peu moins d'une dizaine. Il avait presque de quoi subsister un mois avec son rythme de vie et était persuadé que cet établissement lui permettrait d'achever sa productive journée. A la question "pourquoi avait-il choisi cet endroit plutôt qu'un autre?", la réponse était simple: il s'agissait à présent du seule établissement de cette moitié de la ville où les soldats n'étaient pas postés pour essayer de le chopper et de lui retirer ses gains indécents. Enfin, il y avait également un objectif nettement plus terre-à-terre à son entrée en ces lieux: il n'avait toujours rien avalé depuis sa pomme matinale. Il avait faim, ou soif... Il n'en était pas tout à fait sûr: ce dont il était certains, c'était que n'importe quoi lui conviendrait à cet instant. Il passa la porte, vit tous les regards se tourner vers lui (ou presque, certaines personnes n'en avaient rien à cirer mais l'on cherche rarement à s'assurer de ce genre de menus détails). Il leur rétorqua par un sourire ravageur tout en faisant bien attention de ne laisser paraitre aucune jeu de carte à ces individus qui se seraient méfiés de quelque chose s'il eut lancé le sujet à cet instant-ci. Il alla donc, dans un premier temps, s'accouder au bar. Il s'était installé, bien évidemment, près des deux individus qui semblaient prêt à créer du spectacle dans le bar: un vieil homme à l'air crevé et jeune marginal. Il avait fais de son mieux pour que ceux-ci ne s'en rendent pas compte, mais c'était tout à fait intentionnellement qu'il s'était placé à cet endroit, persuadé de pouvoir bientôt s'amuser d'un quelconque spectacle. On ne mentionnera pas ici le fait que sa chaise était placée idéalement dans la pièce pour lui offrir un nombre de chemins de fuite maximal. Il héla le barman qui semblait... plutôt joyeux pour quelqu'un de son métier. D'une voix à présent tout à fait audible, il demanda:


-Hep, j'aimerais quelque chose qui se consomme. N'importe quoi tant que cela ne se régurgite pas dans l'instant. Surprenez-moi, je suis en veine!

Cette manière de faire étrange avait pour objectif deux chose: premièrement, tester le terrain pour les potentiels pigeons joueurs (le côté veinard, forcément) et, deuxièmement, se démarquer comme un original parmi la foule pour attirer l'attention sur lui. Après, officieusement, Jenaiz n'avait, effectivement, pas d'autres critères pour sa fichue commande...
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